Voilà un mois que je n’ai presque pas touché au blog et pas fait de nouveau post sur ma page Facebook. Je me suis contenté de poster des photos sur Instagram.
J’ai été pas mal occupé pour diverses raisons mais principalement pour des raisons professionnelles et de modifications d’horaires de travail à la dernière minute. Je peux vous dire que j’ai eu un ras-le-bol de mon travail à un moment donné.
Une fois chez moi le soir, je suis lessivé et je bloque totalement devant mon écran. Impossible de rédiger la moindre phrase sans revenir en arrière. Les sujets sont pourtant bien présents mais j’avais totalement une panne de rédaction.
Figurez-vous, malgré ça, j’aborde désormais le blog avec beaucoup plus de sérénité. Je n’arrive pas à écrire ? Ba je fais autre chose pour me changer les idées. Je me mets peu la pression ici alors qu’il n’y a pas très longtemps, je vous racontais que j’avais des objectifs plus sérieux sur les réseaux sociaux. J’ai beaucoup revu mes prétentions à la baisse depuis; je préfère désormais privilégier mon plaisir de partager.
Je passe beaucoup de temps avec ma famille… je suis devenu un tonton complètement gaga de son neveu. Mon téléphone portable est complètement saturé de ses photos et vidéos que je regarde en boucle par moment. Il s’avère que ce sera un grand gourmand, ça promet. Je peux vous dire que dans les années à venir, je ferai pas mal de gâteaux destinés aux enfants 🙂
Pendant ce mois, j’ai pas mal exploré le style clair obscur en photographie culinaire. Vous avez pu voir quelques ébauches sur Instagram récemment. Je n’aimais pas du tout cette ambiance au début mais aujourd’hui, je m’amuse vraiment avec ce nouveau challenge. Je suis loin de bien maîtriser le sujet mais je prends beaucoup de plaisirs à faire les tests. On apprend vraiment tous les jours… et c’est vraiment très bien de pouvoir changer d’avis sur certaines choses.
Sur ce, je vous dis à très très bientôt et pour être plus précis, ce vendredi pour ma participation à la Battle Food du mois.
Mois de Novembre, te voilà déjà. Avec une heure de soleil en moins subitement. De belles couleurs flamboyantes et éphémères à contempler dans les coins d’arbres. Des couchers de soleil aux tons célestes romantiques.
Pour le moment, je n’ai pas beaucoup eu l’occasion d’arpenter les rues de Paris et de profiter des parcs comme j’avais pu le faire les années passées. Cela dit, j’ai pu prendre quelques photos non loin du parc de Bercy courant octobre où les couleurs à l’horizon commençaient tout juste à virer au jaune.
Bon, le sujet de ce billet n’est pas de raconter la colorimétrie des paysages après tout. Je voulais surtout poster une dernière recette spéciale Potimarron.
Je termine donc sur une note sucrée avec ces petits muffins moelleux et subtilement parfumés aux épices. A déguster avec un bon thé à l’érable avec la famille ou seul(e) lors d’un goûter.
Effet Home Sweet Home en Automne garanti 🙂
** Ingrédients pour 9 Muffins **
200 gr de farine T55
1 c.à c. de levure chimique
150 gr de chair de potimarron
60 mL d’huile végétale neutre
2 œufs
1 c. à c. de mélange d’épices
1 c. à c. de cannelle en poudre
1/2 c. à c. de bicarbonate
1/2 c. à c. de sel
180 gr de sucre en poudre
9 noix de pécan entières pour la déco
du sucre brun
** Réalisation **
Faites cuire au préalable la chair de potimarron au four à micro-ondes 2 minutes à 500W et écrasez-la grossièrement à la fourchette.
Préchauffez le four à 180°C.
Dans un grand saladier, mélangez la farine avec les autres ingrédients secs.
Ajoutez ensuite le potimarron, l’huile et les œufs. Mélangez à la spatule délicatement sans trop insister.
Versez cette pâte dans les moules à muffins tapissés de caissettes.
Disposez une noix de pécan sur chaque moule rempli de pâte et parsemez le dessus de sucre brun pour donner un effet croustillant à la surface.
Enfournez pendant 25 à 30 minutes et laissez les muffins refroidir.
Le temps défile à une telle vitesse. Nous voici déjà à la fin du mois. J’ai l’impression d’avoir rien fait durant ces 3 dernières semaines. Rangement au point mort. Perte de poids en stagnation. Je garde tout de même espoir, rien ne presse.
En matière de cuisine, des idées fleurissent comme d’habitude. Le fait de tenir un pseudo bullet journal m’aide à peu près à planifier les réalisations et les séances de shooting. Tout s’enchaîne bien à ce niveau mais je réalise que je pourrai jamais poster toutes les recettes sur le blog. Cela prendrait trop de temps alors je me contenterais sûrement d’alimenter le portfolio. C’est un peu frustrant, je l’avoue.
Côté alimentation, je reste toujours sur le végétal, surtout le soir. Cela finit par devenir une habitude et je m’endors l’estomac moins chargé. C’est vraiment agréable cette sensation de légèreté. Comme vous pouvez le deviner, c’est la saison des courges. J’essaie d’en profiter au maximum sans les cuisiner de façon élaborée. C’est donc en toute simplicité que je savoure le potimarron en ce moment.
En velouté, mixé avec 1 carotte moyenne, le tout parfumé à l’ail et à la coriandre. Un demi potimarron m’a suffit pour faire deux dîners.
Quant à l’autre moitié, je l’ai fait rôtir accompagnée de choux de Bruxelles, avec de l’huile d’olive et du miel. Je me suis inspiré de la recette de Edda en gardant la peau du potimarron. Un vrai délice.
Ça y est, cette semaine j’ai rangé définitivement mon petit ventilateur (j’ai pas mal traîné, je sais…) et ressorti mon radiateur d’appoint. J’ai du mal à sortir de mon lot pour aller bosser. J’ai souvent froid aux pieds à la maison. Et j’ai toujours envie de boire une boisson chaude en rentrant chez moi et même maintenant que je suis en train de rédiger ce billet en ce bon samedi matin sous une bonne couverture nuageuse.
C’est bien l’automne, une saison que j’aime bien malgré tous les inconvénients qu’on lui trouve. Tout s’adoucit durant ce laps de temps. Je ressens l’envie de remettre un peu d’ordre dans ma vie sous tous ses aspects pendant ce moment de calme pour ensuite mieux avancer… ou plutôt « essayer » de mieux avancer…
Continuer à perdre du poids. Je suis sur la bonne voie en ce moment. J’ai pour objectif de perdre 20 kilos (non, pas de faute de frappe) et j’en ai perdu 7 depuis le 1er septembre. Je n’ai pas de deadline. Juste entrer de nouveau et me sentir à l’aise dans mes anciens vêtements.
Faire du rangement une bonne fois pour toute. Le problème auquel je fais face depuis des années maintenant c’est le manque d’espace pour pouvoir concilier mon activité de blogueur/photographe culinaire et ma vie au quotidien chez moi. Il faut sans cesse déplacer des tas d’objets pour me faire de la place le temps d’une séance de shooting et puis les remettre en place. Je veux pouvoir passer plus de temps à créer et à produire au lieu de ranger non stop.
Voilà donc les deux choses concrètes qui sont actuellement en tête de ma liste des priorités en ce moment. Ce n’est pas tout mais je vais commencer par ça. Je parlerai peut-être du reste par la suite.
En attendant, je mets le potimarron sous le feu des projecteurs comme je l’avais annoncé avant.
Aujourd’hui, c’est préparation aux saveurs asiatiques mais végétarienne. Les carnivores, vous aurez été prévenus. J’ai cuisiné la semaine dernière sans vraiment avoir de recette en tête mais je me suis contenté de respecter quelques bases d’assaisonnement pour donner du goût.
Lorsque je cuisine « chinois », je ne réfléchis pas vraiment et je fonctionne à l’instinct. C’est comme si c’était naturel. Bon, il faut dire que je suis d’origine chinoise hong-kongaise et que ma mère m’a transmis sa culture depuis mon plus jeune âge. Et lorsque je parle de culture, la cuisine en fait partie bien évidemment. Je me souviens que j’ai réellement commencé à apprendre à « cuisiner » à l’âge de 12 ans. Ma mère nous élevait déjà seule mon frère et moi et n’avait pas toujours le temps de tout gérer en rentrant de son travail, je la soulageais donc au niveau tâches ménagères et cuisine. Souvent elle préparait tous les ingrédients le matin et m’expliquait ensuite ce qu’il fallait faire pour les cuisiner. Je commençais par ce qui semblait le plus simple, à savoir les légumes sautés… je me rappelle comment j’étais obligé de me cacher derrière le couvercle du wok pour me protéger des projections d’huile brûlante au moment où je mettais les légumes dedans. C’était l’étape que je redoutais le plus. Je me rappelle cela avec le sourire.
Bon, c’était ma petite parenthèse « souvenirs d’enfance », c’était même pas prévu que je raconte tout ça mais c’est juste pour dire qu’en gros, j’ai l’habitude donc la recette c’est du free style ! J’espère qu’elle vous donnera envie en tout cas.
** Tofu et Potimarrons sautés à la Chinoise **
250 gr de tofu « ferme » (pour une meilleure tenue à la cuisson)
100 gr de potimarron coupé en dés
1 échalote émincée
1 gousse d’ail écrasée ou émincée
80 gr de petits pois surgelés
80 gr de maïs en conserve
2 c. à c. de sucre
2 c. à s. de sauce de soja
1 c. à s. de vin shaoxing ou alcool de riz (facultatif)
du poivre moulu
huile de sésame
huile pour la cuisson
1 c. à c. de maïzena et un peu d’eau
graines de sésame
** Réalisation **
Faites précuire les dés de potimarron au four à micro-ondes à 600W durant 1 minute et réservez-les.
Placez les petits pois encore surgelés dans un bol d’eau puis rincez et égouttez-les.
Rincez le tofu et séchez-le avec de l’essuie-tout. Détaillez le tofu en dés de 1,5-2 cm.
Faites bien chauffer un peu d’huile dans le wok.
Faites revenir échalote et ail à feu vif.
Ajoutez tout de suite les dés de tofu et de potimarron. Remuez sans cesse.
Ajoutez petits pois et grains de maïs tout en remuant.
Ajoutez sucre, poivre et sauce de soja. Remuez encore.
Laissez chauffez à feu moyen pendant 2 minutes en remuant de temps en temps.
Pendant ce temps, diluez la maïzena dans un petit volume d’eau. Versez cette solution de façon homogène dans le wok et remuez encore.
Vous verrez que le jus du fond va s’épaissir. Coupez le feu.
Parfumez de quelques gouttes d’huile de sésame et remuez vite fait.
Versez le contenu du wok dans un plat ou une assiette creuse.
Parsemez de graines de sésame et servez aussitôt avec du riz.
Plus je vieillis, plus il y a d’aliments auxquels je suis intolérant. Les degrés d’intolérance sont variables mais heureusement, pas au point de risquer ma vie. C’est juste frustrant pour quelqu’un qui aime manger…comme moi. Je n’irai pas jusqu’à dire que je vis pour manger mais je n’en suis pas loin car manger est une réelle source de plaisir en ce qui me concerne.
Ce qui me fait peur c’est cette liste qui s’allonge depuis ces 10 dernières années. Certains fruits (épluchés ou non) me donnent des picotements à la gorge, ça a commencé par la pomme, puis la cerise et ces toutes dernières années, pêche, abricot et figue sont entrés dans la catégorie des « à éviter ».
Mais le plus gênant et le plus frustrant de tous les aliments que je ne peux plus manger c’est le fromage. Une infime quantité ingérée (sans exagérer) me donne de l’acné « kystique » qui laisse d’énormes cicatrices. J’ai mis du temps avant de trouver que ça venait du fromage… et là ça fait déjà presque 4 ans que je n’en mange plus. Je ne suis pas un grand consommateur de fromages à la base, je ne suis pas du style à me faire un plateau de fromage en fin de repas par exemple mais j’adore le fromage fondu sur les pizzas, les gratins, en raclette. Adieu à tout ça ! Adieu à la mozzarella ! Adieu au mascarpone et tiramisu ! Ça me manque énormément et partout où je vais manger, je suis obligé de m’assurer qu’il n’y ait pas de fromage dans la composition des plats.
C’est comme ça, j’ai fait le choix de préserver ma gueule… les dermatologues que j’ai consultés n’ont pu m’aider d’avantage. Il faut faire avec. Il y a bien plus grave comme intolérance.
En attendant, pour les fruits à problème, ma solution c’est de la faire cuire pour pouvoir les consommer. Les pommes en crumble. Les pêches pochées au sirop. Les cerises en clafoutis. Et récemment, j’ai testé les figues rôties. Si simple à faire mais tellement succulent.
**Figues rôties au miel**
Préchauffez le four à 200°C.
Coupez 2 figues en quartiers et placez-les dans un petit plat à four.
Mélangez 2 cuillerées à soupe de miel avec une pincée de poudre de cannelle.
J’aime beaucoup l’automne et ses belles couleurs. Il est venu le moment de ralentir un peu pour mieux réfléchir et faire le point avec soi-même.
En ce qui me concerne, je sais que je dois continuer mon régime. J’ai perdu 5 kilos depuis le 1er septembre et j’en ai encore … 15 à perdre. J’espère retrouver mon poids de forme au printemps 2017. Je vais commencer à vraiment ranger mon chez moi. Je vais essayer d’appliquer la méthode KonMari pour faire le vide puis réorganiser convenablement mon bazar. J’ai aussi commencé à tenir mon bullet journal pour éviter de faire les choses à la dernière minute et donc n’importe comment.
Mes résolutions avant d’aborder la période de fin d’année…